• Comment je gère mes notes de podcasts

    Depuis longtemps, WordPress me permet de créer et gérer les flux RSS de mes podcasts (en particulier Tech Café et Relife), et j’ai déjà expliqué comment je fonctionnais sur mon blog. Aujourd’hui, je vais aller plus loin en vous expliquant comment je gère les notes de Tech Café.

    Tech Café étant une émission basée sur l’actualité « chaude », j’ai besoin d’un support de notes qui soit accessible partout, que je puisse facilement le mettre à jour. De plus, c’est une émission qui laisse place aux interventions des autres participants, mes chroniqueurs, aussi faut-il que ces notes, collectées en un conducteur, soit modifiable également facilement. J’utilise donc Google Docs.

    Voici mon flux de travail pour une émission de Tech Café :

    1. Création d’un document partagé

    J’ai créé un modèle type de conducteur d’émission sur Google Docs. Ainsi, je peux générer à la volée les conducteurs des prochaines émissions. Elles sont toutes dans un répertoire partagé avec les autres chroniqueurs.

    Chaque conducteur contient :

    • des infos pratiques que je souhaite rappeler à chaque fois (et notamment la date d’enregistrement)
    • des liens que je souhaite faire figurer dans chaque note d’émission
    • et les actualités !

    2. Alimentation et modification d’un document partagé

    Durant la semaine qui précède l’enregistrement, je collecte les liens des sujets que je souhaite aborder dans ce document. Evidemment, chaque participant peut également alimenter le document avec les sujets qu’il souhaite voir abordés. D’ailleurs, le document bouge souvent beaucoup, y compris à la dernière minute ou même… durant l’émission ! Lorsque nous voyons que certains sujets ne seront pas forcément abordés, nous pouvons retirer les liens. L’avantage avec Google Docs, c’est que tout le monde a une vue en temps réel du contenu de l’émission.

    Guillaume Poggiaspalla en pleine action pour compléter le document du prochain enregistrement de Tech Café 🙂

    3. Diffusion des notes

    Sur l’article où je décrivais mon process de mise en ligne d’un podcast avec WordPress, j’expliquais que chaque article du site était en réalité un épisode du podcast. Un champ spécifique, grâce à l’extension Powerpress, permet d’indiquer où se situe l’épisode audio.

    Vous l’avez compris, les notes de l’émission correspondent au contenu « texte » de l’article. J’ai longtemps cherché un moyen rapide et surtout, propre, de récupérer le contenu de mon document Google vers un article WordPress. Le problème, c’est que la plupart des méthodes qui permettent de récupérer un contenu de Google Docs et de le diffuser dans WordPress ne font pas les choses correctement :

    • Je pourrais faire un copier-coller mais cette solution est assez sale et génère beaucoup de balises de mise en forme assez peu gracieuses pour le code source…
    • Je pourrais utiliser le format Markdown (un format universel et bourré d’avantages que j’affectionne particulièrement) mais Google Docs, contrairement à WordPress, gère très mal le markdown. Je pourrais chercher un outil pour transformer un contenu de Google Doc en markdown (il en existe un très bien qui vous envoie un format .md vers votre boîte mail en un clic) mais cela me rajouterait une étape. Je souhaite que tout mon flux de travail, répété chaque semaine, se limite à un minimum d’actions.

    Pour cette phase, je m’appuie sur un « module complémentaire » de Google Docs proposé par WordPress qui permet de conserver toute l’édition, avec un code propre, et notamment en gardant la mise en ligne d’images, la présence de liens, etc. En utilisant ce module, je crée un nouvel article du site directement depuis Google Docs. Je vérifie donc que le titre convient bien, et je retire les liens ou les messages qui ne sont plus nécessaires, avant d’activer le module.

    Au moment de publier un épisode de podcast, je n’ai donc plus qu’à me connecter à mon interface d’administration WordPress, de récupérer le brouillon ainsi créé, faire une ultime relecture, ajouter le lien vers le fichier audio de l’épisode, et mettre en ligne. L’épisode remonte instantanément dans les lecteurs de podcasts qui se sont abonnés à Tech Café. Pratique !

    4. En cas d’erreur, et en conclusion…

    Il arrive (assez souvent en fait) que je fasse des erreurs dans les notes de l’émission. Régulièrement, ce sont les auditeurs qui m’en font part, ou même les autres participants.

    Il faut bien garder en tête que les notes de l’émission (dans le flux RSS du podcast) et l’article du site ne font qu’un. Aussi, il suffit de modifier le contenu de l’article pour mettre à jour les notes de l’émission. Souvent, je suis amené à faire cette modification en mobilité. L’application Google Docs n’ayant pas la possibilité d’exploiter les modules complémentaires, je fais les modifications avec l’application mobile de WordPress en mettant à jour l’article.

    D’ailleurs, c’est peut-être le seul point de réserve que je peux avoir sur ce fonctionnement. Je dépends encore beaucoup de services qui ne sont disponibles que sur ordinateur. Impossible d’utiliser facilement ce module complémentaire d’export d’un document Google Doc vers mon site WordPress depuis un mobile ou une tablette. Si vous avez des remarques ou des suggestions, n’hésitez pas à les formuler dans les commentaires !

  • Créer son podcast : encapsuler son flux

    Créer son podcast : encapsuler son flux - Bûches qui brûlent

    Voici quelques temps que je voulais faire un petit article à peine technique sur la diffusion d’un podcast, et plus particulièrement de la création du flux RSS.

    J’en ai déjà parlé sur ce blog il y a de cela plusieurs semaines, lorsque l’on crée un podcast, on « assemble » des fichiers audio (ou vidéo) dans un train, qui est un fichier dit « RSS ». En gros, il s’agit d’un flux, ou d’un catalogue, qui liste toutes vos émissions. Lorsque vous diffusez un nouvel épisode de votre podcast, vous l’ajoutez au fichier RSS, comme une nouvelle entrée d’un flux ou d’un catalogue. C’est d’ailleurs de cette manière que fonctionnent les blogs.

    J’ai toujours recommandé à quelqu’un qui se lançait dans la création d’un podcast de s’appuyer sur une solution pour « encapsuler son flux » (désolé, ce n’est pas une insulte) avec des solutions telles que feedburner par exemple. Je ne détaillerai pas dans cet article le fait d’utiliser particulièrement feedburner ou un autre service équivalent (j’en reparlerai) mais je voudrais juste détailler pourquoi il faut faire cette démarche. En effet, j’ai répondu l’autre jour à cette question sur la plate-forme de discussion Discord et j’étais assez fier de l’analogie que j’avais trouvé. Je me suis dit que, compte tenu de ce trait de génie (n’ayons pas peur des mots), je devrais en faire un article sur mon blog. Parce que, que voulez-vous, j’aime de plus en plus ça, moi, de diffuser des articles sur mon blog…

    Lorsque vous naviguez sur un site internet, qu’il s’agisse de ce blog ou du moteur de recherche Google, ou de tout autre site, vous utilisez vraisemblablement un nom de domaine. Il s’agit de la chaine de caractères qui figure dans la barre d’adresse de votre navigateur.

    Créer son podcast : encapsuler son flux - www.guillaumevende.fr

    Cette chaine de caractère, que l’on appelle « adresse » d’une page web, est constituée elle-même d’un nom de domaine : la suite de caractères constituée d’une racine (ici guillaumevende) et d’une extension (ici .me). En réalité, ce nom de domaine ne fait que traduire de manière intelligible l’adresse IP du serveur qui diffuse le site internet. Une adresse IP, c’est un peu comme les coordonnées GPS d’un serveur : elle est unique et permet d’aller sur un site internet. Une adresse IP est toujours constituée d’une série de 4 (ou 6 maintenant, mais ne rentrons pas dans ces détails) nombres. Par exemple : 192.168.9.27. Reconnaissez que si vous deviez vous souvenir de toutes les adresses IP des sites internet que vous visitez, on s’y perdrait rapidement. Et c’est à cela que servent les noms de domaine et les adresses des sites web : à associer des noms intelligibles à des adresses IP de serveurs. Vous me suivez ?

    Bon, au-delà de l’aspect pratique pour l’utilisateur, les noms de domaine ont également de précieux avantages. Par exemple, un serveur qui héberge un site internet peut changer : soit pour des raisons techniques de l’hébergeur, soit parce que l’on souhaite changer d’hébergeur, ou même de serveur. Bref, on peut choisir de faire évoluer la façon dont le site internet est hébergé. Et dans l’immense majorité des cas, cela s’accompagne d’un changement d’adresse IP. Aussi, l’utilisateur d’un site internet, si les noms de domaine n’existaient pas, serait obligé de trouver lui-même la nouvelle adresse IP du serveur qui héberge le site, si ce dernier a changé d’hébergeur… Avec un nom de domaine, il suffit que celui qui s’occupe du site internet indique que l’adresse de son site ne pointe plus vers l’adresse IP de l’ancien serveur, mais plutôt vers l’adresse IP du nouveau serveur. L’internaute continue à se connecter à guillaumevende.fr mais, de manière totalement transparente, est dirigé vers une autre adresse IP.

    J’en reviens au cas du podcast, où c’est finalement la même chose. Si vous utilisez des services tels que Spreaker, par exemple, vous allez bénéficier d’une adresse de votre flux RSS en « spreaker.com ». Le problème, c’est que vous pourriez être tenté demain d’utiliser autre chose que Spreaker. Si tel était le cas, toutes les personnes qui étaient abonnées à votre flux (en spreaker.com) vont devoir d’une manière ou d’une autre être informées de ce changement, au risque de ne pas être informé de la diffusion de nouveaux épisodes de votre podcast.

    En encapsulant votre flux avec un service tel que feedburner, vous vous laissez la possibilité de changer facilement de fournisseur de service pour votre podcast. Il vous suffira de faire pointer votre adresse feedburner sur le service que vous retenez et les personnes qui se seront abonnées à votre flux généré par feedburner seront redirigées de manière transparente.

  • Convertir des vidéos YouTube en podcasts

    podcast : jeudi JDR (loup-garou : l'apocalypse - vampire : la mascarade)

    Cela fait quelques années que je suis un grand fan des diffusions de parties de jeux de rôles en audio. J’ai découvert cela au travers du podcast de Jean-Michel Abrassart : « Par-delà les montagnes hallucinées », qui s’est renommé par la suite (en plus, je n’y suis pas pour rien) en « Club JDR« . J’y officie parfois (rarement ces derniers temps, car je manque encore plus de temps qu’avant) dans certains épisodes.

    Honnêtement, j’adore le fait de pouvoir vivre les aventures d’autres joueurs, et notamment dans un format audio. Cela me permet de faire autre chose en même temps (certes, un autre chose qui demande pas trop à réfléchir…) tout en vivant un peu ma passion. Et après Club JDR, j’ai évidemment découvert l’incontournable, bien que désormais un peu abandonné pour contraintes de temps de la part de son papa, « Pour 1 poignée de dés« . Mais sorti de cela, je n’ai pas trouvé mon bonheur dans ces enregistrements audio dits « liveplay ». Je suis en manque, en quelque sorte… Je trouve en effet que l’offre de podcasts de liveplays de jeux de rôles n’est pas très importante, en tout cas, pour les podcasts francophones.

    Depuis, j’ai découvert la chaîne YouTube Jeudi JDR. C’est assez cool, dans l’esprit liveplay, et en plus, ils aiment le Monde des Ténèbres. Par contre, le format vidéo ne me plaît pas autant. Et ce, pour plusieurs raisons :

    • Je trouve que la vidéo n’a pas trop de valeur ajoutée ;
    • Je suis contraint de laisser YouTube au premier plan sur un appareil mobile (l’app YouTube ne permettant pas de gérer la diffusion de l’audio d’une vidéo en arrière-plan) ;
    • Impossible de mettre une fonction de mise en veille automatique après un certain temps comme dans les applications de podcasts…

    Et évidemment, pas de diffusion en podcast prévue par l’équipe, sans doute par manque de temps pour le faire. Et là, via une discussion sur le Discord des streetcasteurs, où je vous invite à nous rejoindre, car franchement, on parle de plein de trucs cool, Gontran Leynaert a parlé de Podsync.

    Le principe de Podsync est simple : transformer une chaîne YouTube, ou une playlist de vidéos YouTube, en un podcast et ce, de manière totalement automatisée. Il est alors possible de s’y abonner dans votre lecteur de podcasts habituel. Pratique notamment si vous voulez emmener des vidéos YouTube en mobilité pour les regarder lorsque vous n’avez pas de connexion à internet (comme dans un TGV, ou dans le métro par exemple). Ce que l’on fait très bien avec un podcast, évidemment… Et cela, Podsync le fait gratuitement. Mais Podsync propose aussi quelques options cool à ceux qui, comme moi, soutiennent le développeur, Max, par Patreon :

    • Le choix de la qualité (élevé pour faire péter la qualité, ou faible pour limiter la place que prendront les épisodes sur vos appareils),
    • Le nombre d’épisodes maximum,
    • Et surtout : le fait de proposer de récupérer les vidéos en audio uniquement.

    Vous l’avez compris compte tenu de ce que je vous raconte ici, c’est évidemment cette dernière option qui fait tout l’intérêt pour moi ! Le petit comportement étrange, c’est que Podsync va générer un flux de podcast avec une adresse différente à chaque fois qu’un utilisateur demande une conversion. Bon, ce ne sont pas ces flux qui doivent prendre de la place sur les serveurs mais je me suis dit qu’il y avait peut-être là une piste d’optimisation à trouver…

    En tout cas, je suis bien content car j’ai pu générer 2 flux audio de playlists de la Chaîne Jeudi JDR : un pour leurs épisodes de Vampire : La Mascarade et un autre pour ceux de Loup-Garou : L’Apocalypse. Et ça ne gâche rien, cette mise à disposition des flux est super rapide !

    Evidemment, tout n’est pas parfait et il reste des petits trucs qui pourraient être optimisés. Par exemple, dans le cas des flux que j’ai générés, ce sont les images de couverture des premières vidéos de la playlist qui sont générés. De plus, mon lecteur de podcasts « double » la longueur des épisodes (alors qu’ils finissent tous, et bloquent, à la moitié de l’épisode). Mais honnêtement, rien de problématique et rien qui ne compense la plus-value du service.

    Je vous invite à jeter un coup d’œil à ce service si, comme moi, vous rêvez de consulter des contenus YouTube comme des podcasts !

  • Fin de mon abonnement à Zencastr, un outil pour enregistrer des podcasts

    Zencastr : (not) high fidelity podcasting

    J’ai mis fin à mon abonnement à Zencastr. Zencastr faisait une grande promesse pour tous ceux qui enregistrent des podcasts audio : proposer d’enregistrer localement les voix des intervenants, sur des pistes séparées, à distance, sans logiciel complémentaire (comme Skype par exemple), et en proposant même le montage final pour associer les voix et équilibrer le volume de celles-ci. J’ai décidé cela après avoir fait le point sur mon activité professionnelle de podcasteur, après la saison 2016-2017.

    Or, j’ai eu beaucoup trop de problèmes pour un service qui me coûtait une centaine de dollars par an :

    • Des soucis de fiabilité de la plateforme : les épisodes pouvaient planter en plein milieu, pour tout ou partie des intervenants.
    • Des soucis de qualité de son avec des artefacts gênants (bruit sur la piste, sons intempestifs au début d’une prise de parole…)
    • Mais aussi des problèmes de différences de vitesse (ma piste était systématiquement décalée par rapport aux autres, au fur et à mesure de l’enregistrement : à la fin de l’épisode, ma voix avait 2 à 5 secondes d’écart avec les autres)…

    En résumé, trop de soucis pour un service payant qui permettait justement de faciliter les enregistrements et gagner du temps.

    Au final, je vais revenir à une méthode qui a fait ses preuves : Skype et Call Recorder (qui coûte une trentaine de dollars et que j’ai acheté il y a plus de 3 ans). J’ai pu enregistrer le dernier épisode de Tech Café de cette manière et je trouve que la qualité est tout à fait agréable. Même durant l’enregistrement, le son est bien meilleur que celui de la VOIP de Zencastr.

    En revanche, un service qui me séduit de plus en plus, c’est Auphonic. Derrière son look horrible, ce service s’avère bien puissant et c’est maintenant auprès de lui que je préfère confier mes deniers pour de la production de podcasts.

    L’idée est simple : vous envoyez votre fichier audio à Auphonic et il vous équilibre les voix, réduit le bruit : il vous « nettoie » et vous « professionnalise » votre son. Mais il va beaucoup plus loin. En effet, Auphonic peut également vous envoyer votre fichier sur SoundCloud (ça me fait une étape de moins pour mon flux de travail) mais également le transformer en une vidéo sur YouTube (avec une image fixe de votre choix). Tout ça passe par le cloud et donc, pas besoin d’uploader de lourds fichiers vidéo. Mat vantait les mérites de ce service et Bertrand Soulier m’a expliqué plus en détail cette fonction avec YouTube. J’ai d’ailleurs encore quelques ajustements à faire car la photo qui illustre la vidéo n’est pas au bon format…

    Au final, le service Auphonic me fait gagner du temps, me fait gagner en qualité et m’ouvre des possibilités de diffusion supplémentaires. Tout l’inverse de Zencastr en somme. Je vous le recommande chaudement pour toute production vidéo.

  • Un streetcast : c’est quoi ? Comment faire votre propre streetcast ?

    La question est récurrente ces derniers temps et j’ai le sentiment de toujours répondre la même chose. Avec plaisir, évidemment. Mais au fond, s’il y a une demande, autant penser la réponse une bonne fois pour toutes. Voici donc comment commencer votre propre streetcast.

    [su_box title= »Mise à jour du 15/09/2017″ radius= »1″]La politique de fonctionnement de Opinion a fondamentalement changé ! Ils ne permettent plus un hébergement gratuit. Tout ce qui concerne l’hébergement dans cet article est désormais obsolète ! Il faut impérativement penser à une autre méthode pour héberger vos épisodes (SoundCloud, Google Drive par exemple…)[/su_box]

    Un streetcast, c’est quoi ?

    Streetcast, c’est le nom qu’à suggéré l’ami Tom pour décrire ces podcasts un peu particuliers. Si vous ne savez pas ce qu’est un podcast, imaginez-vous qu’il s’agit de sites qui, au lieu de publier des articles, diffusent des enregistrements sonores, souvent des discussions, ou des vidéos. J’ai d’ailleurs précédemment parlé du fonctionnement d’un podcast dans un précédent article.

    Un streetcast, c’est un podcast qui (ce n’est pas une définition officielle mais plus une vision partagée de ce que c’est) rassemble les caractéristiques suivantes :

    • Les épisodes sont courts (20 minutes parmi les plus longs, souvent moins de 10 minutes),
    • Il s’agit de monologues. Le streetcaster parle tout seul,
    • Réalisé en mobilité, uniquement avec un smartphone, de l’enregistrement à la diffusion, avec un minimum de matériel,
    • Le contenu prime sur la forme. Il ne s’agit pas de travailler de multiples jingles, améliorer sans cesse la qualité de la voix, mais plutôt diffuser rapidement un contenu de fond,
    • À ce jour, les streetcasts sont presque toujours des revues de tranches de vie. Évidemment, on pourrait imaginer un streetcast sur un thème en particulier mais quitte à aborder un thème, autant le faire avec la qualité d’un podcast.

    Nous sommes nombreux à diffuser des liens vers d’autres streetcasts ; voici une liste au moment où j’écris cet article.

    Vous êtes décidé ? C’est tant mieux. Je pense avec du recul qu’il s’agit d’un formidable outil pour faire du journaling, faire des introspections, avoir du recul sur soi.

    Tout ce qu’il vous faudra, c’est votre smartphone et peut-être, selon les choix des uns et des autres, un casque avec un micro. Il est aussi possible de positionner votre smartphone au-dessus de votre pare-soleil : le son y est souvent bien capturé. Si vous utilisez le micro du casque de votre smartphone, n’hésitez pas à le garder près de votre bouche, et surtout, abritez-le du vent.

    Attention : pour rappel, en France, l’utilisation du smartphone en voiture est strictement interdite, à moins de l’utiliser comme un système de guidage GPS, tout comme l’usage des oreillettes. Faites attention à respecter la loi avec vos dispositifs d’enregistrement : il en est de votre responsabilité.

    Comment se lancer (sur iPhone) ?

    Sur iPhone, je vous recommande très très vivement l’app Opinion.

    [su_box title= »Mise à jour du 15/09/2017″ radius= »1″]La politique de fonctionnement de Opinion a fondamentalement changé ! Ils ne permettent plus un hébergement gratuit. Tout ce qui concerne l’hébergement dans cet article est désormais obsolète ! Il faut impérativement penser à une autre méthode pour héberger vos épisodes (SoundCloud, Google Drive par exemple…)[/su_box]

    Je n’irai pas par Quatre Chemins pour vous décrire l’application, l’ami profduweb a fait une excellente vidéo qui vous la présente, elle et sa simplicité, en quelques minutes :

    https://www.youtube.com/watch?v=eml2dJJfHsk

    Gardez bien à l’esprit qu’Opinion va vous permettre de tout gérer, gratuitement (avec des épisodes jusqu’à 10 minutes) : enregistrement, montage, et surtout, hébergement et diffusion du flux du podcast. Le fait de payer la version premium vous permettra de diffuser des épisodes de plus de 10 minutes. Le stockage reste, dans tous les cas, illimité.

    Opinion vous offrira peu de statistiques, c’est probablement un point faible. Pour voir le nombre de lectures de chacun de vos épisodes, il suffit de vous rendre sur la page de votre streetcast (dont l’adresse termine en .madewithopinion.com) et vous aurez accès aux nombres de lectures (et en cliquant sur le petit pictogramme, à un graphique détaillant son évolution) :

    L’affichage (sommaire) des statistiques de lecture sur la page d’un épisode de podcast, avec Opinion.
    En cliquant sur le petit graphique, on accède à l’évolution des lectures dans le temps.

    Je vous recommande vraiment Opinion pour sa simplicité. Toutefois, si jamais vous souhaitez avoir un peu plus de possibilités, d’outils pour le montage, vous pouvez aussi jeter un coup d’oeil à la solution Spreaker. J’en parle juste ci-dessous.

    Comment se lancer (sur Android) ?

    Sur Android, il n’y a pas le choix : Opinion n’y est pas dispo. Il faut obligatoirement passer par Spreaker. Spreaker vient lui aussi avec une solution gratuite. La limitation est également sur la durée des épisodes (mais à 15 minutes) mais il y a également une limite de stockage de 15 heures. Ca vous laisse quand même le temps de voir venir : 90 épisodes de 10 minutes. Les versions payantes sont basées sur des abonnements, à partir de 4,99 € / mois.

    Spreaker est, de l’aveu de tous, plus complet. Seulement, voilà, pour un streetcast, le mieux peut être l’ennemi du bien : Opinion est un compagnon idéal pour un streetcast car il ne propose justement pas des tonnes d’options qui nous éloignent du principe de départ : diffuser du contenu simplement, rapidement et en mobilité.

    Faire connaître votre streetcast

    Une fois votre streetcast mis en place, et dès le premier épisode diffusé, récupérez l’adresse du flux de votre podcast. Opinion et Spreaker vous le donneront facilement. Puis, soumettez ce flux avec Podcast Connect. Le streetcast apparaîtra dans le catalogue de podcasts iTunes. Ce n’est certes, pas une finalité, mais cela reste une visibilité incontournable pour tout podcast. De plus, la plupart des lecteurs de podcasts se basent aussi sur iTunes pour cataloguer les créations. De cette manière, vous serez rapidement présent partout.

    Voilà, vous savez tout. Si vous vous lancez, ce que vous aurez compris, je vous encourage à faire, n’hésitez pas à déposer ici en commentaire le lien vers votre streetcast.

    Pour aller plus loin : comment garder la main sur votre flux

    Un des principaux points négatifs d’utiliser des solutions 100% intégrées (comme Spreaker ou Opinion), c’est que le jour où ces services ferment, vous perdez potentiellement la main sur votre podcast.

    Aujourd’hui, avec Podcast Connect, que je mentionne ci-dessus, on peut facilement mettre à jour son flux dans les catalogues de podcasts. Toutefois, je vous recommande d’encapsuler le flux de votre streetcast sur un service pour lequel vous aurez la main, même si vous changez de fournisseur ou d’hébergeur.

    Le plus connu est feedburner mais on peut y émettre deux alertes : d’une part, c’est un service Google (et comme tout service Google, il peut disparaître) et par ailleurs, c’est un service Google qui n’est plus maintenu. Vous pourrez toutefois trouver probablement des alternatives plus ou moins pertinentes.

    L’idée, c’est que c’est votre flux « feed burner » (ou autre) qui sera soumis aux différents catalogues. Si un jour vous souhaitez passer d’Opinion à Spreaker, par exemple, vous pourriez maintenir le référencement de votre podcast dans les catalogues sans changer de flux.