• Le ressac de Bryn Celli Ddu 1 : un phare dans la nuit

    En novembre dernier, j’avais pu commencer une nouvelle mini-campagne de jeu de rôles dans l’univers de l’Appel de Cthulhu. Il s’agit du Ressac de Bryn Celli Ddu, en 3 parties, et qui avait été diffusé pour le financement participatif de la 6ème édition du jeu.

    J’ai enregistré la partie avec un seul micro. Le son n’est pas au top mais sera grandement amélioré pour la seconde partie (qui a déjà été enregistrée, mais qui est présentement en cours de montage). Vous pouvez l’écouter ici ou sur le podcast « Club JDR ».

    La première partie de cette petite campagne s’intitule « Un phare dans la nuit ». Les investigateurs prennent un bateau en mer d’Irlande et doivent rapidement affronter une tempête. Celle-ci les oblige à s’arrêter dans une crique, au pied du phare de Bryn Celli Ddu. Sur le quai, ils se retrouvent en face d’un homme, à terre, inconscient, et à ses côtés, un autre homme penché sur lui…

    Club JDR : Le ressac de Bryn Celli Ddu

    Retrouvez Club JDR en RSS et sur Apple Podcasts.

    Crédit photo : (vincent desjardins) on Visualhunt / CC BY

  • Réaliser un podcast audio : quel micro pour commencer ?

    On me demande régulièrement quel équipement il faut pour commencer un podcast. Avec cet article, vous devriez pouvoir trouver les réponses à vos interrogations. Cela suppose toutefois que vous disposiez déjà d’un ordinateur. Vous pourriez également vous satisfaire totalement d’un iPad Pro mais cela vous limitera peut-être un peu. Notamment pour l’enregistrement de voix d’autres participants par internet.

    Précisions préalables

    Petites précisions préalables avant d’aller plus loin. Sachez que mes recommandations n’ont absolument pas pour objectif d’être des avis ultimes ! Elles s’appuient sur ce que j’ai pu tester et expérimenter personnellement. Il existe probablement d’autres excellentes solutions. Je n’en parle pas car je ne les ai pas expérimentées…

    La question incontournable

    Vérifions avant tout si mes recommandations s’appliquent bien à votre projet ! Il est en effet crucial, dans un premier temps, de vérifier si vous voulez faire une émission seul ou à plusieurs. Cela conditionne largement l’équipement dont vous allez avoir besoin. Je réponds ici au cas où vous avez besoin d’enregistrer uniquement votre voix pour votre podcast. Vous pourrez également enregistrer des conversations avec d’autres personnes par internet. Mais si vous souhaitez enregistrer un podcast à plusieurs voix au même endroit, je dédierai un article à ce sujet tant la réponse est différente.

    La solution 100% smartphone, une piste à ne pas écarter…

    Dans le cas d’un podcast que vous allez réaliser seul, dans un premier temps, je ne saurais que vous recommander de tester votre projet avec l’application gratuite Anchor, sur smartphone. Vous disposez ainsi déjà du nécessaire ! Le micro de votre casque filaire que vous utilisez habituellement pour téléphoner ou écouter de la musique et des podcasts s’avérera être très satisfaisant. Inutile d’investir du matériel tant que vous ne vous êtes pas totalement prêt à réaliser les premiers épisodes de votre podcast.

    Le gros avantage d’Anchor est que le service va se charger de tout : de l’enregistrement au montage (en tout cas des fonctions essentielles) à l’hébergement et à la diffusion. Cette solution a le mérite d’être pensée pour être clé en main ! Elle ne nécessitera rien d’autre que votre smartphone (et, comme je le disais plus haut, un micro-casque filaire).

    J’utilise moi-même Anchor pour l’enregistrement et la diffusion de mon podcast façon « blog audio » : la voix de Guillaume.

    Quel micro choisir ?

    Vous avez testé Anchor et vous voulez aller plus loin pour l’enregistrement de votre podcast en solo ? Vous voulez que votre émission comporte des échanges avec des personnes à distance ? Il vous suffira alors idéalement de vous équiper d’un micro et d’un filtre anti-pop. Ce dernier a pour objectif d’empêcher de capter le son désagréable à l’écoute produit par les sonorités en « P ». Ce type de son pose en effet un gros problème : il projette une vague d’air très concentré. Cela « sature » la captation du son. Ne négligez pas cet équipement. Un très bon micro sans un filtre anti-pop produira des effets très frustrants… Voici 3 micros que j’ai utilisés et que je vous recommande :

    Le Blue Yeti : le plus connu dans le monde du podcast

    Blue est une marque très réputée dans le son, que j’aime énormément, et qui a été rachetée il y a quelques temps par Logitech (un gage de suivi en cas de problème). Comptez 150 € pour un Blue Yeti. Je pense pouvoir affirmer sans me tromper que c’est le micro le plus célèbre dans le monde du podcast !

    Le Blue Raspberry : pensé pour la mobilité

    Le cousin du Yeti, le Blue Raspberry (donc, toujours de la marque Blue) est mon petit chouchou. La qualité de son sera globalement la même qu’avec un Yeti. Mais vous accédez à un micro beaucoup plus compact. Outre le fait qu’il prendra moins de place chez vous (et outre son look très sexy), vous pourrez également enregistrer grâce à lui des podcasts en mobilité. Il fonctionne parfaitement avec la plupart des smartphones Android et iPhone ! Petit souci : on le trouve un peu plus difficilement ces derniers temps. Du coup, difficile de garantir un aussi bon suivi de la part de la société pour ce produit… Comptez 175 € minimum.

    Le Rode NT-USB : un son plus chaleureux

    Le Rode NT-USB est celui que j’utilise encore à l’heure actuelle. Le son est plus chaud que celui capté par les microphones Blue. Il propose un encombrement et un poids corrects, et a l’énorme avantage d’être vendu avec son filtre anti-pop ! C’est donc un achat « clé en main » pour lequel vous optez avec ce micro. Comptez environ 140 €.

    Si vous optez pour le Blue Yeti ou le Blue Raspberry, pensez donc à compléter votre achat par un filtre anti-pop. Privilégiez ceux avec une membrane et qui sont surtout équipés d’un système de fixation compatible avec votre table ou bureau. Difficile de vous recommander quelque chose à ce sujet tant cela dépend de vos possibilités de fixation.

    Notez que tous ces micros se branchent en USB format B sur votre ordinateur (avant l’USB C). Pensez donc à acheter les câbles USB C si votre ordinateur a le bon goût de n’accepter que ce type de connexion !

    Voilà qui devrait vous permettre d’enregistrer votre voix sur votre ordinateur. J’ai également écrit un article qui vous expliquer comment faire si vous souhaitez enregistrer vos conversations avec d’autres personnes par internet.

  • Podcasteurs, faut-il mettre les numéros des épisodes dans les titres ?

    Attention ! Voici une discussion de puriste ! Mais vous le savez, le diable se cache dans les détails. Apple avait récemment incité les podcasteurs à ne pas faire figurer les numéros dans les titres de leurs épisodes.

    Pourquoi mettre des numéros dans les titres ?

    L’objectif principal est de permettre aux auditeurs de mieux suivre la diffusion de leurs émissions favorites. Pour ma part, je ne comprends pas trop ce besoin, dans la mesure où pratiquement toutes les apps présentent un indicateur affichant comme « lu » ou « non lu » un épisode. Dans tous les cas, il y a quand même plusieurs inconvénients à positionner un numéro d’épisode au début du titre d’un épisode :

    • un podcast ayant un grand historique affichera des numéros élevés, ce qui pourra rebuter de nouveaux poditeurs à s’abonner. Inversement, ce numéro permet également de montrer le sérieux du poditeur sur la régularité. On sait que c’est un facteur très important !
    • Le numéro prend quelques précieux caractères dans les interfaces mobiles pour afficher le précieux et accrocheur titre de l’épisode.
    • Ça ne facilite pas la lecture du thème mis en avant dans le titre…
    • Enfin, et c’est probablement l’explication la meilleure : les (bonnes ?) apps de gestion podcasts intègrent un champ « numéro de l’épisode dédié ».

    Les avis divergent donc à ce sujet.

    Mon avis sur le sujet

    • Votre podcast contient des épisodes auxquels on peut régulièrement faire référence, et sa diffusion est fréquente ? Garder le numéro de l’épisode dans le titre (« J’ai parlé de tel sujet dans l’épisode numéro untel ») peut s’avérer pratique.
    • La date de diffusion permet de désigner un épisode ? Faire figurer le numéro dans le titre de l’épisode est alors inutile. C’est ce que nous avons choisi de faire pour Relife, par exemple.
    • Si votre podcast n’a de valeur que dans une courte durée (c’est le cas des émissions d’actualité « chaude » comme Tech Café), inutile non plus de faire figurer le numéro dans le titre de l’épisode.

    Une réflexion de fond me fait penser que, de manière générale, dans le doute, mieux vaut s’abstenir de mettre le numéro dans le titre de l’épisode. Après tout, concernant la musique, les disques et les titres qui y figurent, le numéro est réservé dans un champ à part. C’est un usage qui ne fait pas débat. Autant reprendre ce qui fonctionne pour les podcasts, non ? D’autant que ces derniers peuvent également être organisés en saisons, comme une série TV.

    J’ai parlé de ce sujet dans l’épisode de mon podcast personnel, La voix de Guillaume, que j’ai diffusé aujourd’hui.

    Je pense que cela suffira à clore (pour moi) ce débat qui reste, comme je le disais en intro, une discussion de niche sur un problème qui n’en est de toute façon, au fond, pas vraiment un…

  • Comment ajouter une bannière pour votre podcast sur votre site ?

    C’est un constat fréquemment constaté : écouter un podcast n’est pas chose aisée pour quelqu’un qui découvre ce formidable format. Par exemple, inciter quelqu’un à écouter mon podcast d’actualités tech hebdomadaire, Tech Café, nécessite par exemple de lui expliquer qu’il faut passer par une app de téléchargement de podcasts… Il est déjà perdu, et je le comprends.

    Il est bien entendu possible d’en faciliter la découverte (via des vidéos qui peuvent relayer les contenus audio), mais je souhaite m’intéresser ici la manière d’accéder techniquement au podcast. Et en fonction de l’appareil utilisé (Android, iPhone, ordinateur), le lien n’est pas toujours le même. Pour cela, il existe des services tels que playpodca.st qui redirigent automatiquement l’internaute sur le bon endroit en fonction de son appareil. Mais dans une démarche visant à limiter au maximum les coûts récurrents, j’ai voulu éviter de dépenser les 10$ annuels nécessaires à ce type de service.

    L’astuce que je vous propose

    J’ai donc pensé à héberger moi-même mon script de redirection. Ainsi, si vous cliquez sur relifepodcast.com/go ou sur techcafe.fr/go, vous serez redirigé au bon endroit en fonction de votre appareil (l’app Podcasts sur iOS, Google Podcasts sur Android, ou un site web sur ordinateur…). Si vous souhaitez mettre en place la même chose de votre côté, voici quelques indications :

    Prérequis : disposer d’un endroit où héberger un script php. Il vous faudra peut-être souscrire à un hébergement si vous n’en avez pas déjà un pour votre podcast. Dans un premier temps, un hébergement de type Simple Hosting chez Gandi sera largement suffisant (le premier mois de test est gratuit) et vous pouvez vous tourner vers toute autre offre similaire qui vous permet de mettre en place du php…

    Mettez le script php ci-dessous sur votre serveur à l’emplacement de votre choix. Si vous souhaitez, comme moi, faire en sorte qu’il se déclenche lorsque vous accompagnez l’adresse de votre site (d’un « /go » ou « /play » par exemple), déposez-le dans un sous-répertoire du même nom en veillant à l’appeler index.php.

    <html>
    <head>
    <SCRIPT language=javascript>
      function redirection() {
        setTimeout(function(){
          var userAgent = navigator.userAgent.toLowerCase();
          var n = userAgent.search(/iphone|ipad|ipod/i);
          if(n > 0)
            window.location = 'adresse_web_de_votre_podcast_sur_iTunes';
          else{
            n = userAgent.search(/android/i);
            if(n > 0)
              window.location = 'adresse_web_de_votre_podcast_sur_Google_Podcast';
            else
              window.location = 'adresse_du_site_internet_de_votre_podcast';}
        },100)
      }
    </SCRIPT></head>
    <body onload="redirection();">
    </body>
    </html>

    Veillez bien évidemment à remplacer :

    • adresse_web_de_votre_podcast_sur_iTunes
    • adresse_web_de_votre_podcast_sur_Google_Podcast
    • adresse_du_site_internet_de_votre_podcast

    par les bonnes adresses !

    Et le tour est joué !

  • Mon top 10 des trucs à éviter de faire dans un podcast

    Après presque 7 ans de réalisation et d’animation de podcasts, je commence à avoir un peu de recul sur les bonnes pratiques. Bien qu’il m’arrive encore et toujours d’affronter des problématiques techniques de base telles qu’une application comme Skype qui fait des siennes (comme on dit dans Relife, on envoie des Telsa dans l’espace mais on n’arrive toujours pas à enregistrer une conversation sans accroc sur le web), j’ai su tirer quelques enseignements. Voici une liste de 10 trucs que je considère comme à ne pas faire dans la réalisation de votre podcast… Il s’agit bien souvent d’erreurs que j’ai commises ou que je commets encore, et que j’essaie de corriger.

    Notons qu’il est fort probable que certains de ces recommandations s’appliquent à d’autres productions de contenus que le podcast…

    1. Se lancer sans faire un test d’enregistrement

    L’erreur que l’on aura toutes et tous faite ! Se lancer sans faire un test d’enregistrement à chaque fois, c’est risquer de passer toute la durée d’une émission avec une mauvaise qualité de captation du son, voire même de se retrouver avec un contenu inaudible, inexploitable… Par extension, si vous enregistrez à plusieurs, je ne peux qu’encourager chacun de vous à faire un test préalable à l’enregistrement de chaque épisode et idéalement de livrer à la personne qui sera chargée de l’édition/mise en ligne de l’émission un test afin qu’il vérifie que la qualité est satisfaisante.

    Pire encore, et pas si rare que ça, n’oubliez pas de déclencher l’enregistrement avant de commencer ! Ça nous est tous arrivé au moins (je dis bien « au moins ») une fois. En revanche, ne le dites pas si vous enregistrez pour la seconde fois (j’en parle plus bas).

    2. Faire une mise à jour avant un enregistrement

    Et oui, nous sommes tous de grands malades… Moi-vouloir-faire-mise-à-jour-tout-de-suite !!! Mais en fait, non. Evitez. Faites la mise à jour après l’enregistrement… Après tout, qu’est-ce que ça vous coûte d’attendre ? A moins que la mise à jour ne résolve un problème résolument bloquant pour l’enregistrement, il n’y a aucune raison valable pour faire une mise à jour avant la réalisation. Les risques sont évidents : une mise à jour peut faire tout ou partie foirer votre flux de travail. Vraiment, évitez. Essayez de faire comme moi et de vous soigner !

    3. S’excuser pour le retard ou l’absence de mise en ligne

    Attention, je ne suis pas en train de sous-entendre que de ne pas diffuser un épisode ou le publier en retard n’est pas sans conséquence… Un podcast, ça reste un contrat moral… On s’engage à livrer du contenu à l’audience qui a signé le contrat. Par contre, faites preuve de régularité, ne la promettez pas. Ne dites pas des choses telles que : « Promis, je vous mettrai bientôt en ligne un épisode ». Soit vous allez vraiment le faire. Auquel cas, la promesse souligne le fait que vous craignez ou déploriez un manque de régularité. Soit vous n’allez pas le faire, et c’est encore pire ! Vous soulignez votre retard, et en plus, vous ne le corrigez pas !

    Les solutions sont nombreuses, parmi lesquelles se faire aider, laisser les rênes d’une émission à quelqu’un exceptionnellement, confier la mise en ligne à un proche…

    4. S’inquiéter du fait que l’épisode ou le podcast n’intéresse pas les gens…

    … et pire encore : le dire ! « Bon, je vous fais part de mes pensées, mais ça ne vous intéressera peut-être pas… » Non, ce n’est pas une attitude positive et constructive, ni envers vous-même, ni envers les personnes qui consultent votre contenu !

    Souvent, ce sentiment est issu d’un manque de confiance en soi, d’un souhait de vouloir être rassuré par les gens qui vous écoutent. Corrigez le tir en prenant le problème dans l’autre sens… Plutôt que de suggérer le fait que votre contenu manquera d’intérêt, gagnez plutôt en confiance sur le fait qu’il est invraisemblable que votre contenu n’intéresse personne. Si, si…

    5. Se prendre la tête sur le format (et le dire)

    Je voudrais que les prochaines émissions soient structurées comme ceci, comme cela, telle rubrique avant, après, faire une pause en musique au milieu, pas plus de 20 minutes ou une heure maximum… 

    Un des avantages du podcast face aux émissions des autres medias tels que la radio par exemple, c’est qu’ils ne subissent pas le format préconçu pour les publicités. Pourquoi se soucier à ce point du format ? D’aucuns considèrent qu’ils ont besoin que leur contenu entre dans certains formats d’écoutes de leur public, par exemple, un trajet en voiture… Mais si les trajets en transport avaient tous la même durée pour tout le monde, ça se saurait. Ah oui et pour info… scoop… il existe un bouton pause dans la plupart des lecteurs de podcasts !!!

    6. S’abstenir de dire quelque chose en pensant que l’on n’est pas bien placé pour le dire

    Comme je l’indiquais en intro, pas mal des points de cette liste concernent la production de contenus au sens large, et pas seulement les podcasts… C’est probablement encore plus vrai pour ce numéro 6.

    Lorsque l’on se met à vouloir aborder un thème, un sujet, on s’imagine que l’on doit être un référent, quelqu’un qui maîtrise le sujet. Je pense que c’est une erreur, et ce, pour plusieurs raisons :

    • Animer une émission sur un sujet peut amener à apprendre plus que beaucoup d’autres méthodes d’apprentissage. Relife est un podcast sur l’amélioration du quotidien. Est-ce que mon quotidien est parfait, totalement épanouissant et totalement optimisé ? Clairement, non. Mais co-animer ce podcast m’y a grandement aidé !
    • Si l’on attend d’être une référence sur un sujet pour animer un podcast, je pense que l’on risque d’attendre longtemps.
    • Ecouter un podcast d’une personne qui maîtrise totalement un sujet risque de ne pas être aussi intéressant que quelqu’un qui souhaite approfondir/découvrir un sujet.

     

    7. Poser des questions chiffres aux autres animateurs alors qu’ils ont le chiffre sous les yeux

    Probablement pas l’écueil le plus grave mais celui qui m’horripile le plus dans le temps… surtout quand c’est moi qui le fais ! Vous avez tous déjà entendu au moins une fois : « Tiens, je vais te demander, à ton avis, quelle part des gens font ceci ou cela selon la dernière étude de machin… ». Dans l’immense majorité des cas, par souci d’interactivité, on provoque une situation assez débile, notamment parce que les autres participants ont très probablement le chiffre sous les yeux dans le conducteur de votre émission. Il pourra essayer de faire celui qui ne sait pas, mais ça rend toujours un peu nounouille…

    8. Oublier de couper son assistant vocal

    « Désormais, il y aura la possibilité d’interagir avec sa TV à la voix. Par exemple, quand on dira OK Google, allume la TV… Ah, mince, ça déclenché mon Google home ! Ah ah ah… »

    Bon, allez, coupez les assistants vocaux avant d’enregistrer un épisode…

    9. Limiter les appels à contribution

    La diffusion de contenus telle que celle que nous faisons en podcast se nourrit des retours des auditeurs. Nous sommes tous difficilement enclins à faire part d’un avis (surtout s’il est positif) et préférons tous plus clairement consommer du contenu sans action particulière. Donner son avis est couteux pour l’être humain que nous sommes. Et je ne parle que de commentaires, sans imaginer entrer dans cette notion les financements participatifs, tels que le Patreon de Tech Café, par exemple…

    Pour ces raisons, lorsque vous créez du contenu, pensez à interpeler les gens qui vous suivent en leur rappelant, plutôt trois fois qu’une, ce que vous attendez pour qu’ils vous soutiennent. Stimulez-les pour qu’ils contribuent à l’amélioration de votre émission…

    10. Ne pas savoir mesurer la réalité des commentaires

    S’il est essentiel de stimuler les réactions, ne les prenez pas au pied de la lettre ! Rappelez-vous que (justement) s’il est très difficile de nos jours de générer beaucoup de réactions, il n’est pas évident que les retours que vous obtiendrez représentent les attentes du plus grand nombre. Un avis négatif sur le format ? Bon, déjà, vous savez qu’il ne faut plus vous prendre la tête avec ça… mais pour autant, qui vous dit que pour ce commentaire, il n’y a pas 10 autres personnes qui souhaiteraient que vous conserviez le format actuel ? Quelques personnes expriment leur frustration sur un changement que vous avez opéré ? Le changement provoque toujours des réactions critiques (notamment auprès des français). Mais ne considérez pas qu’il s’agit de l’avis de la majorité…

    J’espère que ces petites recommandations vous aideront à ne pas commettre trop souvent les mêmes erreurs que moi…